Le gourmet solitaire

Suite à ma lecture de La cantine de minuit, j’ai découvert un manga similaire; Le gourmet solitaire. Ce livre est un peu découpé de la même manière que la cantine de minuit, mais ici c’est un homme seul qui entre dans différents restaurants et prend quelques plats. En 2015, ce recueil reçoit le prix Peng ! du meilleur manga du Japon ou d’Asie orientale en Allemagne. En 2016, le manga est nommé pour le Prix culturel Osamu Tezuka. Il existe un second volume intitulé : Les Rêveries d’un gourmet solitaire.

4e de couverture : 

On ne sait presque rien de lui. Il travaille dans le commerce, mais ce n’est pas un homme pressé ; il aime les femmes, mais préfère vivre seul ; c’est un gastronome, mais il apprécie par-dessus tout la cuisine simple des quartiers populaires… Cet homme, c’est le gourmet solitaire. Imaginé par Masayuki Kusumi, ce personnage hors du commun prend vie sous la plume de Jirô Taniguchi, sur un mode de récit proche de l’Homme qui marche : chaque histoire l’amène ainsi à goûter un plat typiquement japonais, faisant renaître en lui des souvenirs enfouis, émerger des pensées neuves ou suscitant de furtives rencontres. Ainsi la visite d’un sushi-bar au milieu de l’après-midi lui fait-il voir d’un autre œil les innocentes ménagères qui fréquentent le lieu, ou prend-il conscience, à l’occasion du match de Base-ball, des vertus tonifiantes du curry… Le Gourmet solitaire est un met de choix dans l’œuvre de Taniguchi.

Comme la cantine de minuit, ce manga a aussi été adapté pour la TV par TV Toyko. Ici les rencontres ne sont pas autant en avant que la cantine de minuit, la recherche du bon restaurant et la peur d’avoir choisi le bon est plus présentes. Peut-être fait-il un parallèle avec le choix d’une compagne dans sa vie ? La peur de s’engager, d’être déçu, de connaître mieux ailleurs, avoir la nostalgie d’une ancienne relation … ? Tout laisse penser à cela. Les lieux reflètent les gens qui y passe, leurs attitudes, les fréquentations ou encore la vie qui peut régner dans un boui-boui et d’y prendre son temps (yuyô en japonais).
La gastronomie est aussi mise en avant, les méthodes de cuisson, assaisonnement, les marinades … et son obsession pour le riz.

Ce manga est dans un dans son ensemble un poème japonais en dessin, le banal y est sublimé. Cet ouvrage est à mettre entre les mains de personne qui aime bien manger, surtout la cuisine asiatique. Mais j’ai une grande préférence à La cantine de minuit.

J’ai découvert tout récemment la série qui s’inspire de ce manga; Le Samouraï Gourmet :

 

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