J’avais lu « la part de l’autre » de Éric-Emmanuel Schmitt et j’avais beaucoup aimé le fait d’être dans une autre réalité; une dystopie. Le fait d’avoir les faits réels connus, mais revus de manière romancer afin que l’histoire prenne une tout autre tournure est vraiment un style de lecture que j’apprécie beaucoup. Dès lors, j’ai recherché s’il existait d’autres livres de ce genre avec une histoire qui me plairait. Et je suis tombé sur « l’homme au haut château » de Phillip K. Dick.
4e de couverture :
1948, fin de la Seconde Guerre mondiale et capitulation des Alliés. Vingt ans plus tard. Dans les Etats-Pacifiques d’Amérique sous domination nippone, la vie a repris son cours. L’occupant a apporté avec lui sa philosophie et son art de vivre. À San Francisco, le Yi King, ou Livre des mutations, est devenu un guide spirituel pour de nombreux Américains, tel Robert Chidan, ce petit négociant en objets de collection made in USA. Certains Japonais, comme M Tagomi, dénichent chez lui d’authentiques merveilles. D’ailleurs, que pourrait-il offrir à M Baynes, venu spécialement de Suède pour conclure un contrat commercial avec lui ? Seul le Yi King le sait. Tandis qu’un autre livre, qu’on s’échange sous le manteau, fait également beaucoup parler de lui : Le poids de la sauterelle raconte un monde où les Alliés. en 1945, auraient gagné la Seconde Guerre mondiale…
J’ai beaucoup aimé la lecture de ce roman. On y trouve des clins d’oeil assez amusant, par exemple; les Américains souhaitent copier la mode allemande qui est si raffinée et avancée, mais dans notre réalité, nous parlions du rêve américain, nous copions ce que nous avons vu dans les films outre-Atlantique et leurs influences. Ou encore les passages du livre interdit ; « Le poids de la sauterelle« , qui fait une uchronie dans l’uchronie qui refait l’histoire comme si les alliés avec gagné la guerre. Pour l’histoire, on trouve une jolie intrigue et des personnages bien trouvés.. L’on veut connaître plus de ces histoires qui s’entre coupe au fil des chapitres et connaître qui est le maître du haut château. Par contre, l’on regrette un peu le manque d’un deuxième tome et nous restons quelque peu sur notre faim à la fin du récit. Dans le roman, il y a bien les premières lignes de la suite, mais ce n’est pas assez à mon goût.
Amazon a acquis les droits du livre pour en faire une série. D’après quelques amis qui l’ont regardé, la série se poursuit et vit un chemin légèrement différent du roman. Cela serait un bon moyen d’avoir ma suite que je n’ai pas eu avec le livre. Je m’y intéresserai peut-être plus tard. Ci-dessous je vous, mais à disposition sa bande-annonce et je vous recommande l’ouvrage de Philip K. Dick :
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