Suite de la série sur le sud de l’Italie. Aujourd’hui je vais vous parler de la côte Amalfitaine.
Nous avons commencé par faire la route côtière depuis Sorrento, nous voulions faire un stop à Furore, puis à Positano, et 2 nuitées à Praino. De là, marcher sur le sentier des dieux le long de la crête jusqu’à Positano et retour en bus le soir. Et le dernier jour, rouler de Praino à Amalfi en voiture.
Furore :
Je n’ai malheureusement pu m’arrête au Fjord de Furore, mais si vous en avez l’occasion, ça à l’air magique. Pour vous faire saliver, voici un lien sur google image.
Positano :
Selon une légende, c’est Neptune, le dieu de la mer, qui aurait fondé Positano, par amour pour une nymphe.
La ville est extrêmement colorée est agréable à voir. La cité est un réel dédale sur tout le flanc de la colline. La plage est bondée, tout comme ses restaurants. C’est le joyau de la côte Amalfitaine. Tous les touristes s’y arrêtent et s’y prennent en photo.
Il y a passablement de terrasses pour profiter du soleil et d’y apprécier son Apérol Spritz tout en étant face à la mer et à la ville. Je vous recommande de visiter les deux églises : San Pietro et San Maria Assunta. Mais prenez le temps d’arpenter les rues et les boutiques pour vous imprégner de son atmosphère mêlant luxe, mode, souvenir et produits du sud de l’Italie. À ce qu’il paraît, les filles les plus chics de Milan se rendraient à Positano afin de refaire leurs garde-robes. Je vous en laisserai juger par vous même.
Praino :
Nous avons surtout choisi ce lieu pour son emplacement et le prix vraiment moins élevé que ses voisines de Positano ou Amalfi. Praino est l’endroit parfait pour commencer son excursion pour le sentier des dieux. Mais ce petit village à flanc de côte recèle quelques jolies découvertes comme une crique, sa promenade en bord de mer et sa tour illuminées de nuit.
Sentier des dieux :
Sans vous le cacher, c’est probablement la plus grande claque des vacances. WOW ! Certes, il faut prévoir son temps pour faire Praino à Positano par le sentier des dieux, mais ces longues heures de marche en valent la peine ! La première partie est peut être la plus technique, où l’on monte jusqu’au monastère (jusque-là, c’est facile) et de là, il y a un peu de confusion pour le chemin (il est verbalisé par des points rouges de temps en temps, et parfois on les voit plus et une recherche est nécessaire…) et nous entamons la partie qui grimpe à flanc de côte. Si vous êtes atteint de vertige, abstenez-vous, sinon munissez-vous de bonne chaussure ! Sur la photo ci-dessous nous nous trouvons presque au sommet de la colinne et le village que l’on aperçoit est Praino.
De là, l’expédition devient une jolie promenade et l’on apprécie la légende du sentier :
On raconte que lorsqu’ils voulaient écouter le chant des sirènes, les dieux de l’Olympe empruntaient le sentier qui surplombe la côte amalfitaine, de Bomerano à Nocelle : le sentier des dieux (Sentiero degli Dei). De ce balcon, ils embrassaient tout le golfe de Salerne, depuis la Riviera du Cilento jusqu’à la pointe de Sorrente, et plus à l’ouest encore, jusqu’à Capri et ses fameux rochers, les « faraglioni » ils apercevaient surtout le petit archipel Li Galli, refuge des femmes-oiseaux à la voix ensorceleuse. Aujourd’hui, les sirènes se sont tues. Les dieux ont pris leur retraite. Mais le sentier, lui, demeure, huit kilomètres à flirter avec l’abîme, d’est en ouest. (merci Wikipédia)
À Nocelle, il y a un choix à faire descendre les escaliers jusqu’à Positano (chemin court) ou continuer jusqu’à Montepertuso (chemin long). Personnellement j’avais tellement aimé que j’ai voulu jouer les prolongations. Et je ne regrette pas (et probablement mes genoux aussi) de ne pas avoir pris les marches.
Si l’arrivée à Montepertuso est à l’heure du repas, je vous conseille d’aller vous faire préparer un panino dans la salumeria Marrone. Un vrai délice est des personnes adorables qui gèrent cette petite épicerie. Une belle récompense après une jolie marche.
De là il ne reste plus qu’à rejoindre Positano (il y a quand même passablement d’escaliers, surtout à Positano).
Amalfi :
Amalfi est un peu moins touristique du Positano, mais retrouve un côté plus authentique à mon avis. Il faudra surtout vous arrêter sur la grande place et contempler le Dôme d’Amalfi. Je le trouve original avec ce mélange bicolore si particulier. Il est dû au métissage des cultures, l’intérieur est baroque et néogothique. Dans l’établissement, vous pourrez visiter : le cloître du paradis, la basilique du Crusifix, la crypte et la cathédrale.
Plat :
Deux desserts : Baba au rhum et les sfogliatelle. Le premier est connu de tous, mais pour ce qui est du deuxième, il est vraiment propre à la région. En forme de cône découpé en lamelles, elle peut être préparée avec de la pâte feuilletée ou brisée, fourrée de ricotta parfumée à la vanille ou à la cannelle, et de fruits confits. Elle se déguste rigoureusement chaude, à peine sortie du four. Une obligation de goûter !
Boisson :
Petit arrêt obligatoire dans les Giardini di Cataldo à Sorrento pour déguster leur excellent Limoncello. Vous aurez la possibilité de visiter, mais renseignez-vous sur internet au préalable.