Je vous disais que j’aimais bien écouter des podcasts de temps en temps. Et d’ailleurs qu’une de mes émissions préférées est « le Feuilleton » de France Culture. Cet été ils ont repassé l’intégralité du Compte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas. L’avantage de cette version est qu’elle n’est pas lue comme un livre audio, mais belle et bien jouée comme un film, bruitages, intonations, effets sonores… On s’y croit.
Voici le lien des fameux podcasts de France Culture dans l’émission le Feuilleton :
https://www.franceculture.fr/emissions/le-comte-de-monte-cristo
Synopsis du Compte de Monte-Cristo :
Tout sourit au jeune Edmond Dantès : promu capitaine d’un navire, il va épouser la belle Mercédès. Mais le jour des noces, accusé de trahison d’État, il est enfermé dans la sinistre geôle du château d’If. Quand il en sort quatorze ans plus tard, il n’a qu’un but : se venger…
Mise en bouche de France Inter :
Savourez, jour après jour, l’histoire terrible du Comte de Monte-Cristo, en suivant les 40 épisodes d’un Grand feuilleton, diffusé pour la première fois sur France Culture au tout début des années 80. Ce qui ne vous interdira pas de relire le roman, bien sûr. Mais à l’automne. Vous pourriez certes profiter des vacances pour relire, en trois ou quatre jours, votre roman préféré, lequel serait Le Comte de Monte Cristo. Mais ne risqueriez-vous pas de quitter ainsi trop vite Edmond Dantès, Mercédès, Danglars, Caderousse, Villefort, l’Abbé Faria et le Château d’If, la belle Haydée… ?
Prenez donc votre temps-ainsi que Dantès-alias Numéro 34, Abbé Busoni, Lord Wilmore, Sindbad le Marin…-bref le Comte de Monte-Cristo le prit pour exercer sa vengeance !
D’Alexandre Dumas – Adaptation Serge Martel et Pierre Dupriez – Réalisation Jean-Jacques Vierne
Mon avis :
L’histoire est vraiment haletante et elle est un grand classique de la littérature française. Pour ceux qui ont peur de s’attaquer au roman, le format audio est parfait. On est pris dans le récit et nous voulons d’Edmond Dantès puisse aller au bout de sa vengeance. Le podcast est tout simplement génial. Tout y est pour que l’auditeur soit comblé. Une grande histoire, d’excellents acteurs et bruitages… Vraiment quelque chose que je vous recommande.
Alexandre Dumas aurait pu écrire son roman aujourd’hui il serait toujours au goût du jour. Des livres et films doivent s’inspirer de près ou de loin à une partie de la trame de l’auteur. Fait particulier, Alexandre Dumas devait écrire 8 volumes d’ « Impressions de voyage dans Paris ». Pour ce faire, il avait accès aux archives de Paris. Il tombe sur une vingtaine de pages qui retracent l’histoire de Jacques Peuchet avec le nom; le diamant et la vengeance. Et de ce fait divers, il créa le compte de Monte-Cristo.
Alexandre Dumas précisa ceci :
« Comme il m’était aussi égal de faire un roman que des impressions de voyage, je me mis à chercher une espèce d’intrigue pour le livre de MM. Béthune et Plon. J’avais depuis longtemps fait une corne, dans la Police dévoilée [1838] de [Jacques] Peuchet, à une anecdote d’une vingtaine de pages, intitulée : « le Diamant et la Vengeance ». Tel que cela était, c’était tout simplement idiot ; si l’on en doute, on peut le lire. Il n’en est pas moins vrai qu’au fond de cette huître il y avait une perle ; perle informe, perle brute, perle sans valeur aucune, et qui attendait son lapidaire. Je résolus d’appliquer aux Impressions de voyage dans Paris l’intrigue que je tirerais de cette anecdote. Je me mis, en conséquence, à ce travail de tête qui précède toujours chez moi le travail matériel et définitif. La première intrigue était celle-ci : Un seigneur très riche, habitant Rome et se nommant le comte de Monte- Cristo, rendrait un grand service à un jeune voyageur français, et, en échange de ce service, le prierait de lui servir de guide quand, à son tour, il visiterait Paris. Cette visite à Paris, ou plutôt dans Paris, aurait pour apparence la curiosité ; pour réalité, la vengeance. Dans ses courses à travers Paris, le comte de Monte-Cristo devait découvrir ses ennemis cachés, qui l’avaient condamné dans sa jeunesse à une captivité de dix ans. Sa fortune devait lui fournir ses moyens de vengeance. Je commençai l’ouvrage sur cette base, et j’en fis ainsi un volume et demi, à peu près. Dans ce volume et demi étaient comprises toutes les aventures à Rome d’Albert de Morcerf et de Frantz d’Epinay, jusqu’à l’arrivée du comte de Monte-Cristo à Paris. J’en étais là de mon travail, lorsque j’en parlai à Maquet, avec lequel j’avais déjà travaillé en collaboration. Je lui racontai ce qu’il y avait déjà de fait et ce qui restait à faire.»