La St-Nicolas est largement célébré en Suisse. Sa date est le 6 décembre d’année en année. Sauf, à Bienne ! Oui, Bienne est l’exception qui confirme la règle.
Pourquoi ?
Bienne et Nidau ont décalé la date de la St-Nicolas pour que cela ne tombe plus un 6 décembre. Pour en être sûr, mais que le jour ne soit pas beaucoup plus tard qu’ailleurs, ils ont décidé que cela sera le deuxième mardi du mois de décembre. Mais pourquoi donc ? La St-Nicolas est bien fêté à Bienne le 6 décembre jusqu’au drame de 1217 ou une grande partie du Vieux Bienne prit feu et il eut passablement de morts qui devaient participer à la St-Nicolas. Depuis, le 6 décembre est un peu maudit par la ville.
Qu’est-ce que la St-Nicolas ?
Le personnage de St-Nicoals est le saint patron des enfants, des navigateurs, des prisonniers ou encore des célibataires. Il a existé sous le nom de Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari. Né au 3e siècle, cet évêque est devenu le protecteur des bambins et des plus faibles. Après sa mort plusieurs miracles lui ont été attribués. Notamment qu’il aurait ressuscité 3 enfants qu’un boucher avait tués. Il est mort le 6 décembre 343, d’où la date du 6 décembre pour la célébration de la St-Nicolas surtout fêter en Europe. Selon la légende, St-Nicolas descend du ciel et entre par les cheminées pour distribué aux enfants sages des friandises. Par contre, si l’enfant n’a pas été sage, c’est le père Fouettard qui passe le voir … et lui offre des cadeaux moins appréciés comme du charbon, pomme de terre ou encore des oignons.
En Suisse, la fête donne lieu à des défilés nocturnes à la rencontre de St-Nicolas. L’on distribue aux enfants « sages » de friandises (mandarines, noix, pain d’épices, chocolat, cacahuètes…). On confectionne traditionnellement de petits hommes en pâte à pain, que l’on appelle Grittibenz.
Pour la recette du Grittibenz, vous la retrouvez dans mon article précédent
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